Cette métaphore, lancée par la Burkinabé Aldaa Koama, pourrait faire le condensé de ce qui s’est passé du 7 au 9 Octobre dans cette ville du sud de la France. Prise en charge par le Président Macron avec beaucoup d’enthousiasme, cette image serait la représentation des carences observées dans les relations entre la France et l’Afrique. Et comme pour joindre le geste à la parole, toute cette fine assistance a unanimement accepté le concept de cuisine.
Alors restons-y. Toute l’ambiguïté commence ici. Le Président Français admet l’idée de récurer « la Marmite« . Mais pourquoi ne pas la changer ? Les anciens utilisateurs, les Présidents africains actuels, ceux-là même qui y ont préparé jusqu’à la 27è session, savent bien les ingrédients qui y cuisent vite et bien. Les absents ont souvent tort… Ils ne sont pas invités cette fois-ci. Très peu d’entre eux ont réagi, mais la plupart n’en pensent pas moins. Eux qui savent bien que les ingrédients de la recette que la France accepte d’offrir à cette «jeunesse africaine» ne sont rien d’autre que des pilules euphorisantes.
Les effets passeront dès que la Marmite arrêtera de chauffer. Un peu comme dans les contes africains. Sur le chemin de retour, la belle fée reperd à chaque pas un peu de sa beauté. Les chefs d’état absents ont dû entendre leurs oreilles siffler. Ce sont eux qui ont laissé la fameuse Marmite dans l’état dans laquelle elle se trouve. L’Afrique-France fera-t-elle sa cuisine en marge des Sommets classiques des chefs d’état actuels ? Tout comme les Contre Sommets que l’on voit avec leurs propositions alternatives.
Il y aura alors de drôles de bruits de Marmite.
Surtout récurée.
Un symbole des comptes africains réglés en France.
Florentin CODO
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