Le sommet de Montpellier a été l’occasion pour l’actuel locataire de l’Elysée de donner certaines explications sur la position différente qu’il adopte face à des situations qui semblent similaires dans des pays africains. Emmanuel Macron s’est notamment expliqué d’une part sur le cas du troisième mandat que fait le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara et le soutien qu’il apporte d’autre part au fils du défunt président du Tchad.
Macron indique avoir condamné le 3ème mandat en Guinée
Il n’a pas occulté la situation qui s’est produite en Guinée il y a quelques semaines. « Le troisième mandat en Guinée, je l’ai condamné avant, pendant et après les élections. Je l’ai condamné publiquement dans toutes mes déclarations. », a expliqué Emmanuel Macron avant de faire remarquer que la position de la France est également celle de la Cedeao. L’actuel patron de l’Elysée a tenu à faire la nuance et a fait remarquer qu’au Tchad, la situation est différente.
Emmanuel Macron a notamment rappelé que le contexte du soutien aux autorités Tchadiennes intervient dans un contexte où l’ancien président avait été assassiné. Le processus en cours dans ce pays suit le plan de transition a noté le président français. « On appuie la transition qui est guidée par l’Union Africaine. J’ai eu la formule avec le président en exercice de l’UA. », a-t-il précisé.
La cas de la Côte d’Ivoire
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron rappelle également une situation assez particulière qui aura amené le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara à se représenter pour un troisième mandat. Il a évoqué notamment le décès de l’ancien premier-ministre qui était candidat désigne du parti à quelques mois des élections présidentielles.
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