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Léandre Houngbédji : le gouvernement béninois ne libéralise pas l’IVG

Léandre Houngbédji (Photo Présidence)

Hier mercredi 20 octobre, lors de son traditionnel point de presse, Wilfried Léandre Houngbédji, le porte-parole du gouvernement n’a pas pu échapper aux questions des journalistes sur la loi relative à la santé reproductive qui défraie la chronique en ce moment. En effet, cette loi légalise l’avortement. Wilfried Léandre Houngbédji a clairement fait savoir que l’intention du gouvernement n’est pas de libéraliser l’Interruption Volontaire de Grossesses (IVG).

 « Les pratiques évoluent et il faut que l’Etat apporte des solutions conséquentes. Ce qu’il fait n’est point une libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse, mais c’est une réponse adéquate aux problèmes qui se posent à notre société, à nos populations et c’est du ressort de l’Etat d’y apporter des solutions concrètes » s’est-il justifié au nom de l’exécutif. Pour appuyer ses dires, le Secrétaire général adjoint du gouvernement informe qu’il y a des avortements clandestins qui se font dans des conditions inappropriées le plus souvent. De plus, les enquêtes démographiques indiquent que « 20% des décès maternels se rapportent aux jeunes filles ».

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« Le choix est vite fait »

A travers cette loi, le Bénin autorise clairement les femmes à avorter mais dans des conditions bien précises. Il ne faut pas que « du fait d’une grossesse non désirée elle aurait abandonné les classes étant devenue la risée de son quartier et de ses amies. Même quand on est adulte et que des conditions particulières vous amène à l’interruption d’une grossesse et que vous n’avez pas le choix vous décidez ».

« Mais si vous aviez le choix entre une interruption clandestine de grossesse dans des conditions qui exposent la vie de la femme et une interruption de grossesse organisée, sécurisée faite par des spécialistes équipés qui préservent la vie du sujet, le choix il est vite fait « a poursuivi Léandre Houngbédji. Notons que la loi sur la santé sexuelle a été votée par les députés au petit matin de ce jeudi 21 octobre.

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