La France a déploré ce mercredi le retour au Mali de la travailleuse humanitaire, Sophie Pétronin, d’où elle avait été retenue en captivité pendant 4 ans, de 2016 à 2020. Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal a dénoncé une « forme d’irresponsabilité » vis-à-vis de « sa sécurité » et vis-à-vis « de la sécurité de nos militaires ». Le porte-parole du gouvernement confirme ainsi le retour de la septuagénaire dans le pays de l’Afrique de l’ouest en prise aux attaques djihadiste.
Une accusation que n’a pas vraiment apprécié la principale concernée, qui a répondu via une interview à l’AFP : «Pourquoi irresponsable? Je suis chez moi ici (ndlr au Mali). Oui, je suis au Mali depuis un moment. Mais je ne suis pas inquiète et je ne suis pas inquiétée(…) je me porte bien. Et je suis heureuse d’être là où je suis. Je n’embête personne et personne ne m’embête» a affirmé Mme Pétronin.
Un avis de recherche au Mali
Le 29 octobre, un avis de recherche avait été lancé par la direction générale de la gendarmerie malienne demandant à « toutes les unités » de localiser la travailleuse humanitaire française, de l’appréhender et « la conduire sous bonne escorte » à Bamako. D’après d’autres sources, elle n’aurait jamais quitté Bamako depuis qu’elle y était retournée, ne souhaitant pas repartir à Goma où elle avait été enlevée. Elle aurait l’intention de continuer son travail humanitaire en s’occupant des orphelins.
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