Le 29 novembre dernier, Nicéphore Soglo soufflait son 90ème bougie. L’ancien président béninois a célébré cet évènement heureux parmi une cinquantaine de convives. Claude Djankaki, qui connaît l’homme pour avoir « servi la nation » à ses côtés, lui a souhaité « une robuste santé, la paix, la joie et le bonheur au delà du centenaire ». Il a ensuite appelé à la célébration de l’ancien président de son vivant. « Nous devons célébrer de leur vivant nos icônes. Célébrons donc le Président Nicéphore Dieudonné Soglo de son vivant et non à titre posthume » a-t-il écrit dans une récente publication sur sa page facebook.
Il « a su convaincre les autres religions de la nécessité qu’il y a … »
L’expert en finance publique et décentralisation rappelle que M Soglo a été « un technocrate émérite en finances publiques au Bénin » avant d’aller travailler à la Banque Mondiale. « Il a prouvé par le passé, sa compétence technique, sa loyauté intellectuelle, sa probité et son intégrité remarquable dans la gestion d’Etat » a poursuit Claude Djankaki. L’ancien chef de cabinet du ministère de l’intérieur, trouve également que le premier président de l’ère du renouveau démocratique a également « su convaincre les autres religions de la nécessité qu’il y a pour un état de veiller sur la justice et l’équité en donnant à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Pour « célébrer les divinités de nos ancêtres »
Claude Djankaki n’a pas occulté l’avènement de la fête du vodoun sous le règne de l’ex-président. L’idée de la fête du 10 janvier pour célébrer les divinités de nos ancêtres a fait l’objet d’une communication en conseil des ministres et ce, après concertation et avis des autres communautés religieuses, informe l’expert en finance publique. Il rappelle également qu’une « partie de l’histoire de notre pays a été écrite à la conférence des forces vives de la Nation de février 1990 avec la contribution du Premier ministre Dieudonné Nicéphore Soglo, Chef du Gouvernement, devenu un an après Président de la République » . Pour toutes ces raisons, donc, il doit être célébré, pense foncièrement l’ex-directeur de cabinet du ministère de l’intérieur.
Laisser un commentaire