Les véhicules électriques et hybrides importés au Bénin sont désormais exonérés des droits de douane et de la TVA à partir du 1er janvier 2022. Cela a été inscrit dans la loi de Finances, gestion 2022 votée le 09 décembre 2021 par l’Assemblée nationale du Bénin. Le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Gérard Gbénonchi, reçu ce lundi 27 décembre 2021 par Frissons Radio, a apporté plus d’explications sur ce qui va changer désormais et les motifs qui sont derrière cette initiative.
« Le gouvernement est en train de tout faire pour que l’action publique cadre avec les objectifs du développement durable donc la protection de l’environnement » a déclaré ce lundi 27 décembre 2021 le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Gérard Gbénonchi, sur Frissons Radio. Selon ses explications, c’est que «quand vous importez, vous n’allez pas payer les droits de douane, vous n’allez pas payer la Taxe sur la Valeur Ajoutée mais vous payez seulement le prélèvement communautaire de solidarité et puis la taxe de statistique qui sont à 1% , 0,5% et 1% donc pas grande chose ». «Donc pratiquement, c’est pour permettre que ces véhicules reviennent moins chers pour que les gens optent pour leur utilisation afin qu’on contribue donc à la préservation de l’environnement en utilisant les voitures moins polluantes » a-t-il fait savoir.
Il faut signaler qu’après l’adoption par le parlement de la loi 2021-16 du 09 décembre 2021 portant loi de Finances pour la gestion 2022, le jeudi 23 décembre 2021, le Président de la République Patrice Talon a promulgué ladite loi. Elle s’équilibre en ressources et en charges à la somme de 2541,203 milliards francs CFA.
Les machines agricoles sont aussi exonérées mais sur le terrain, c’est autre chose. Si vous refusez de payer la douane pour un tracteur agricole, ils vous font perdre le temps avec la procédure et vous vous retrouvez à payer des frais égaux ou plus que les 600 000 de frais de douane réclamés pour le parking au plus qui coûte 65 000 par jour. 10 jours font déjà 600 000 francs. Rien que des zdjotoh dans les bureaux. Triste.
Puisque le minerais pour la fabrication des batteries de ces véhicules sont trouvés exclusivement en Afrique, pourquoi ne pas mettre place des plants de production des véhicules électriques au Bénin. On exonère seulement les taxes et frais de douane, c’est dit, c’est dans la loi mais dans la réalité, il faut payer 600 000 francs par tracteur agricole avant de pouvoir sortir ça du port . Si vous refusez de payer ça, les frais de parking au ptu vous frappe et ça revient à la même chose.
Monsieur Gbenonchi c’est une bonne nouvelle, mais et la construction des bornes électriques pour recharger ces voitures
Exactement…on a besoin des bornes de recharge.
Voila des decisions qui parfois ressemble a la charrue devant les boeufs.
C’etait pareil pour l’interdiction des sacs plastiques alors que rien n’etait fait en amont pour encourager et faciliter la productions de sacs biodegradables dans le pays.
Rien n’est fait non plus en amont pour encourager la production locale de motos et voitures électriques. On consomme seulement, la vie est belle sous talon, rien que des consommateurs éternels.
Beaucoup de théories dans les salles de classe.