Le Bénin a essuyé deux attaques djihadistes la semaine dernière. L’une à Banikoara dans l’Alibori et l’autre à Porga (département de l’Atakora). C’est celle de Porga qui a coûté la vie à deux de nos valeurs soldats. Mais que fait le Bénin pour contrer cette menace djihadiste ? Ce qu’il faut déjà dire c’est que le pays n’a pas attendu ces attaques avant d’agir. Lors de la table ronde virtuelle organisée par le Think Thank Wathi et la Fondation Konrad Adenauer à Cotonou sur la sécurité des espaces frontaliers du Bénin, le Général Célestin Guidimey a parlé des réformes au sein des forces de défense et de sécurité.
Des réformes
Pour le vice-président du comité chargé du contrôle des missions de sécurisation du territoire national, ces réformes ont par exemple conduit à la création de la police républicaine. Des unités spécialisées de la sécurité des frontières ont également été créées et les forces armées ont été déployées dans les zones frontalières sensibles. A cela s’ajoute la spécialisation des unités de police contre le crime organisé transnational et le renforcement de la marine. A l’en croire, les « services de renseignement » béninois sont « aujourd’hui montés en puissance ».
Activité des groupes djihadistes dans les pays limitrophes du Bénin
Il y a eu un renforcement de la collaboration entre les comités locaux de sécurité et les forces de défense et de sécurité, selon ses dires. « La coopération décentralisée transfrontalière permet de régler les problèmes, les menaces au plus proche des échelons » a-t-il ajouté. Rappelons que le Bénin est dans une région où les groupes djihadistes sont très actifs. Ils sont présents au Niger, au Burkina Faso et au Nigéria, trois pays qui partagent leurs frontières avec nous.
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