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Can 2022 : Le président Patrice Motsepe confirme l’organisation de la compétition au Cameroun

Patrice Motsepe. © Rodger Bosch, AFP

 Les tentatives du Président de la Fédération internationale de football associations (Fifa), Gianni Infantino soutenu par l’Association européenne des clubs arguant l’émergence du nouveau variant Omicron pour reporter la 33ème édition de  la Coupe d’Afrique des Nations (Can) sont soldées par un échec. La  rencontre du président de la Confédération africaine de football (Caf), Patrice Motsepe avec le président de la République du Cameroun, Paul Biya,  ce mardi 21 décembre 2021 à Yaoundé, a permis de dissiper les inquiétudes des uns et des autres .

«Je rentrerai rendre compte à mes collègues du Comité exécutif de la CAF de ma visite. Mais je peux vous dire que je serai ici le 7 janvier. Et je viens pour regarder le football, pour regarder le 9 janvier, le match d’ouverture Cameroun-Burkina Faso. Je dois donner de la confiance, je dois donner de l’assurance… »  a déclaré le président de la Caf, Patrice Motsepe  ce mardi  21 décembre 2021 sur africafootunited.com à la sortie de l’audience que lui a accordé le Président camerounais, Paul Biya.  Il n’a pas manqué d’insister sur la nécessité pour les parties concernées  par l’organisation  de la prochaine Can de prendre en compte les menaces liées à la pandémie de Covid-19, avec l’émergence du variant Omicron. « Nous voulons que nos joueurs africains évoluent en Europe, qu’ils y réussissent  et qu’ils jouent dans le monde entier. Mais nous voulons aussi construire le football africain pour qu’il devienne un pôle d’excellence  mondial. Nous allons donc nous engager avec tous les clubs» a rassuré le Président de l’instance faîtière  du football africain  dans  des propos rapportés par  RFI en faisant certainement  référence au protocole sanitaire mis en place pour la compétition.  Par rapport aux clubs européens qui menacent de retenir  les joueurs, il leur a fait  savoir que «nous sommes guidés par les règles de la Fifa» et que «c’est très important car on ne peut pas toujours permettre le fait que l’Afrique passe en dernière et soit à la remorque».

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