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Pour aider à se suicider, une capsule imprimée en 3D bientôt disponible en Suisse

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« Mourir ne devrait pas être quelque chose qu’on fait secrètement dans une pièce cachée », avait déclaré en 2018 le Dr Philip Nitschke, surnommé Doctor Death et qui est à l’origine de la capsule.  La capsule imprimée en 3D qui permet aux utilisateurs de rentrer à l’intérieur et de se suicider a reçu l’autorisation légale en Suisse, selon un rapport publié dans les médias du pays. Nommé Sarcophage, ou « Sarco » en abrégé, le système d’euthanasie consiste en une capsule imprimée en 3D ressemblant à un cercueil monté sur un support, qui libère de l’azote et permet le suicide par asphyxie. 

Alors que l’appareil existe depuis au moins 2018, son créateur, Philip Nitschke, dit maintenant qu’il a été informé qu’il n’y avait « aucun problème juridique », avec sa mise en pratique à partir de 2022. « L’année dernière, nous avons demandé conseil à des personnes âgées sur la légalité de l’utilisation de Sarco en Suisse pour l’aide à mourir », a déclaré Nitschke à Swissinfo

Le suicide rationnel

« Cette revue est terminée et nous sommes très satisfaits du résultat, qui a permis de constater que nous n’avions rien oublié. À moins de difficultés imprévues, nous espérons être prêts à rendre Sarco disponible pour une utilisation l’année prochaine » a jouté l’ancien médecin australien qui aurait brûlé en 2015 le certificat lui permettant d’exercer pour pouvoir continuer à promouvoir le « suicide rationnel ». Avec sa capsule suicide, Nitschke a développé un dispositif qui peut être activé de l’intérieur et utilisé sans avoir besoin de substances contrôlées. 

Pas de panique, ni de sensation d’étouffement

Au lieu de cela, Sarco travaille en réduisant le niveau d’oxygène à l’intérieur de sa chambre de 21% à 1% en trente secondes, provoquant la mort des occupants d’hypoxie et d’hypocapnie, a expliqué l’ancien médecin sur le site de son entreprise, Exit International, affirmant qu’il « n’y a pas de panique, ni de sensation d’étouffement ». Dans ce pays où l’acte est légal depuis 1942, il existe un secteur de l’assistance au suicide. D’après Swissinfo, quelque 1 300 personnes sont mortes par suicide assisté en territoire helvétique en 2020.

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