« Inchallah ! Rien ne peut m’enlever le désir d’être candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024 », a déclaré l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, jeudi sur RFM, indiquant que « c’était la raison même de mon emprisonnement ». L’opposant a encore confirmé ce désir lors d’un entretien avec France24. Pour l’ancien édile, la coalition de l’opposition Yewwi Askan W, dont il est membre doit « dissuader définitivement » le président Macky Sall de se présenter une nouvelle fois en 2024. Et pour y arriver, l’opposition doit remporter les élections locales prévues pour janvier prochain.
Pour Khalifa Sall, l’actuel président de la République n’a pas droit à un troisième mandat. Il estime également que le peuple sénégalais n’encouragera jamais un troisième mandat. Alors qu’il pourrait être empêché de candidater en raison de sa condamnation, l’opposant ne se reproche rien et nie toute négociation avec le pouvoir en place en vue d’être amnistié. Accusé de faux et usage de faux dans des documents administratifs, l’ancien maire de Dakar a demandé à ce que l’Inspection générale d’Etat publie le rapport fait sur sa gestion. « Qu’ils publient le rapport qu’ils ont fait sur moi. Il n’y a que des félicitations et des encouragements », s’est-il enorgueilli.
»Alors que même j’étais en prison, j’ai été candidat »
« En 2019, alors que même j’étais en prison, j’ai été candidat. Et s’il plaît à Dieu, je serai candidat en 2024 », a réaffirmé Sall en rappelant qu’il est « socialiste et qu’il est dans l’opposition ». Cependant, il craint que le scrutin ne soit truqué par le pouvoir en place. Il a accusé le gouvernement en place de créer un climat de tension propice à de nouvelles violences. Il a par ailleurs affirmé être en contact avec le fils de l’ancien président sénégalais, karim Wade, lui aussi opposant.
Laisser un commentaire