Emmanuel Macron a profité d’une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi 7 janvier à Paris en présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen pour revenir à nouveau sur ses propos à polémique sur les personnes non-vaccinées. On retient des déclarations de l’actuel patron de l’Elysée qu’il ne regrette en rien ses propos tenus dans la soirée de ce mardi dans les colonnes du quotidien francilien.
Bien au contraire, le président français assume pleinement ses déclarations. Pour Emmanuel Macron, « être citoyen, c’est avoir des droits et des devoirs, et ce sont d’abord des devoirs ». Il estime que la forme d’expressions qu’il a choisie et qui paraît familière peut émouvoir.
« J’assume totalement »
« On peut s’émouvoir sur des formes d’expressions qui paraissent familières, que j’assume totalement. Moi, je m’émeus de la situation dans laquelle nous sommes : la vraie fracture du pays est là. », a réaffirmé le président français suite à la polémique engendrée par ses propos lors de son entretien avec le Parisien. « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », avait-il confié au détour de son entretien.
« Cruauté avouée » selon Zemmour
Nombreux ont été les acteurs politiques français à s’indigner de ces mots d’Emmanuel Macron. C’est le cas par exemple de la candidate de droite Valérie Pécresse et de Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement National a dénoncé « la vulgarité et la violence » de M. Macron alors que Zemmour pour sa part parle d’une « cruauté avouée et assumée ».
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