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Après le putsch, la CEDEAO veut envoyer des soldats en Guinée Bissau

Après la tentative de coup d’Etat manqué en Guinée Bissau mardi 1er février, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de l’envoi de forces dans le pays. A l’issue d’un sommet jeudi des dirigeants de l’organisation sous régionale à Accra, ils ont décidé de l’envoi d’une force pour stabiliser le pays. Selon le communiqué de la CEDEAO, en raison des « derniers développements » en Guinée-Bissau, l’organisation « décide de l’envoi d’une Force d’appui à la stabilisation du pays ».

Le communiqué n’a pas précisé par ailleurs la date de déploiement de cette force ni sa composition. Au moins 11 personnes ont été tuées dans la tentative ratée de renverser le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, a annoncé le président lui-même. On ne sait toujours pas qui était derrière l’attaque, mais Embalo a suggéré qu’elle était liée à la lutte du gouvernement contre le trafic de drogue plutôt qu’à un plan de l’armée pour prendre le pouvoir.

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 » Une tentative de tuer le président, le Premier ministre »

« Ce n’était pas seulement un coup d’État. C’était une tentative de tuer le président, le Premier ministre et tout le cabinet », a-t-il déclaré mardi soir. L’attaque « était bien préparée et organisée et pourrait également être liée à des personnes impliquées dans le trafic de drogue », a-t-il dit, sans donner de détails. La Guinée-Bissau, avec une population d’un peu moins de deux millions d’habitants, est l’un des pays les plus pauvres du monde. L’ancienne colonie portugaise a connu neuf coups d’État ou tentatives de coup d’État depuis 1980.

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