, ,

Bénin: des tricycles en fourrière pour non-respect des horaires de circulation à Parakou

A Parakou, les conducteurs de tricycle en conflit avec l’arrêté municipal du 19 octobre 2021 ont maille à partir avec la police républicaine depuis quelques jours. Les éléments du Dgpr Soumaïla Yaya ont mis à la fourrière une cinquantaine de ces motos à trois roues. En effet, l’arrêté du maire de Parakou indiquait que les conducteurs de tricycle ne devraient plus circuler dans la ville entre 07 heures du matin et 18 heures du soir. Seulement certains ne respectent pas cette mesure. Il y a eu un temps pour la sensibilisation.

Réduire les accidents de circulation

La police a maintenant décidé de passer à la phase répressive pour ces conducteurs qui ne veulent pas toujours entrer dans les clous. Inoussa Chabi Zimè, le maire de Parakou a fait savoir que sa décision avait pour but de réduire les accidents de circulation créés par ces tricycles. Dans son arrêté du 19 octobre dernier, il invitait le commissaire central à prêter « main forte pour le respect de la présente mesure ». Il faut dire que ce n’est pas seulement à Parakou que la circulation des tricycles est réglementée. Dans le département des Collines aussi, cette mesure est appliquée et toujours pour les mêmes raisons : « réduire sensiblement les accidents de la circulation que causent ces types d’engins ».

Publicité

« Ils se jettent sur les motos à trois roues et commencent par les piloter sans avoir les aptitudes requises »

Interrogé par la presse en janvier dernier, le préfet des Collines Saliou Odoubou a expliqué que certains conducteurs à deux roues commencent pas conduire les tricycles sans en avoir la maîtrise. « Ils se jettent sur les motos à trois roues et commencent par les piloter sans avoir les aptitudes requises pour piloter ces engins-là. Des fois, ils tombent en panne et laissent les engins au bord de la voie sans signalisation. Lorsque d’autres roulent sur nos voies qui ne sont pas éclairées, ils les percutent par derrière et quand ils tombent c’est souvent mortel » déclarait l’autorité préfectorale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité