La junte a établi en ce jour à travers un communiqué, le bilan des dommages collatéraux issus du putsch qu’à connu récemment le Burkina Faso. Ce bilan fait état de deux morts et une douzaine de blessées. Des soutiens moraux sont adressés à l’endroit des familles des victimes et des prises en charges pour les blessées hospitalisés. Une autres enquête ordonnée par le nouveau président fera l’état des lieux des autres dégâts engendrés lors des opérations.
Le 23 janvier, les militaires ont renversé le pouvoir en place après quelques coups de feu tirés dans plusieurs casernes du pays. Leur but premier était de changer le chef de l’armée, et les moyens adaptés dans la lutte contre les djihadistes qui opèrent dans le pays depuis 2015. Ils ont réussi alors à remplacer le président Roch Marc Christian Kaboré avec le soutien du peuple burkinabè. Au lendemain des faits, les putschistes avaient annoncé avoir pris le pouvoir «sans effusion de sang».
Le nouveau président, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait prêté serment devant la Cour constitutionnelle et a promis à leurs supporters «un calendrier de retour à un ordre constitutionnel» et ce, dans «un délai raisonnable». Cependant quelques «projectiles perdus» lors de la bataille ont engendré la mort de deux personnes et une douzaine de blessés. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a donc présenté ses condoléances «aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés», avant d’instruire des actions à l’endroit des familles des victimes.
Aussi, une enquête a été ordonnée afin d’établir le reste des dommages collatéraux. «Suite aux événements des 23 et 24 janvier 2022 qui ont abouti à l’avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR – junte), le chef de l’État Paul-Henri Sandaogo Damiba, a instruit les services compétents d’ouvrir une enquête aux fins de faire le point des dégâts collatéraux occasionnés». Jusqu’au retour normal des choses au Burkina, la junte peut compter sur le «soutien sans faille» des milliers de personnes qui, par ailleurs se sont mobilisées une fois de plus le samedi dernier à Ouagadougou pour un rassemblement.
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