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Cherté de la vie au Bénin : La CSA-Bénin menace de durcir le ton

 Le vendredi 18 février 2022, les syndicalistes ont organisé à la bourse du travail de Cotonou un géant meeting de protestation pour dénoncer la vie chère et les salaires de misère. Depuis l’organisation de ce meeting de protestation, les responsables syndicaux attendent toujours la réaction du gouvernement notamment l’ouverture des négociations ou encore une action pour influer les prix des produis sur le marché.

«La mobilisation contre la vie chère a été une réussite» estime le Secrétaire général de la Confédération des Syndicats autonomes (CSA-Bénin) qui a lancé le mouvement.  Anselme Amoussou, reçu sur Frissons Radio ce mardi 22 février 2022, parle de la suite de ce mouvement de protestation et annonce des actions musclées dans les prochains jours.

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Pour le Secrétaire général de la CSA-Bénin, les syndicalistes n’ont eu encore aucun retour de la part du gouvernement depuis leur meeting du vendredi 18 février 2022 et que peut–être ce dernier est en train de prendre son temps pour réagir. Il a déclaré que la patience des responsables syndicaux a des limites et qu’il donne encore quelques jours au Président Patrice Talon pour se prononcer sur leurs différentes exigences. Il a fait savoir que «si le gouvernement est dans l’état d’esprit de nous prouver qu’il est à l’écoute et qu’ il est effectivement prêt à faire en sorte que le mandat soit social, que les urgences sociales que nous avons exprimées vont servir donc à fléchir un certain nombre de mesures qui ont été annoncées et qui peuvent aggraver la situation actuelle» .  

Le Secrétaire général de la CSA-Bénin, Anselme Amoussou a affirmé que si les syndicats ne voient pas une démarche de dialogue de la part du gouvernement, il a laissé entendre que le meeting est la première action qui a eu lieu à la bourse du travail mais la suite peut être en dehors de la bourse de travail «dans des endroits plus sensibles , plus stratégiques qui vont montrer au gouvernement» que les travailleurs sont mobilisés et décidés. Selon lui, «c’est des questions de survie, c’est une question de faim et lorsque votre famille a faim, je crois qu’il y a des extrémités qu’on n’a pas peur de franchir». Il croit que le gouvernement ne les laissera pas. Le premier responsable de la CSA-Bénin a précisé que «les  travailleurs et les syndicats ont atteint ces extrémités-là». Il a invité donc le gouvernement a vite agi pour que l’escalade s’arrête et que le gouvernement et syndicats puissent «parler pour trouver les meilleures solutions pour le développement du Bénin mais également pour l’épanouissement individuel et collectif». 

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