,

Départ du Mali : la France « refuse les pressions »

Après que la France ait annoncé jeudi le retrait de ses troupes du Mali, Bamako lui a demandé le lendemain de « retirer sans délai » ses forces de son territoire, au milieu de la tension diplomatique entre les deux pays. A la suite de l’injonction des militaires au pouvoir au Mali, le président Emmanuel Macron leur a répondu dans la même journée en affirmant qu’il ne transigera « pas une seconde sur leur (soldats français, ndlr) sécurité ». « Nous avons annoncé la réarticulation du dispositif et il s’appliquera en bon ordre afin d’assurer la sécurité de la mission des Nations unies et de toutes les forces déployées au Mali », avait lancé Macron vendredi depuis Bruxelles.

Ce mardi 22 février, le chef du gouvernement français, Jean Castex, a réitéré les propos du président de la République affirmant que la France ne tolérera « aucun ultimatum » et ne sera « sensible à aucune pression » dans la gestion du retrait de forces du Mali. Pour le Premier ministre, le retrait se fera « en bon ordre et en sécurité » puisque « la sécurité de nos soldats, comme celle de nos ressortissants, sera notre priorité ». « Nous ne tolérerons aucun ultimatum, et ne serons sensibles à aucune pression, quelle que soit leur provenance », a assuré Castex devant l’Assemblée nationale de France.

Publicité

Le Mali a « renié, un par un, ses engagements »

Le Premier ministre a rappelé comme Macron à l’annonce jeudi, que « la manœuvre s’effectuera en bon ordre et en sécurité et durera entre quatre et six mois ». Pour Jean Castex, la France part du Mali parce que le pouvoir Goïta, qui a désormais la possibilité de faire cinq ans à la tête du pays, a « renié, un par un, ses engagements ». Il a regretté que la junte ait plutôt « fait le choix de s’appuyer sur une organisation privée bien connue de mercenaires russes, Wagner, dont le modèle économique repose sur la prédation des richesses des pays dans lesquels elle opère ».

Un agenda caché de la France ?

« Peut-on imaginer un seul instant continuer à exposer nos soldats, peut-on imaginer poursuivre nos efforts diplomatiques, financiers et notre coopération alors que nous sommes accusés de mettre en œuvre un agenda caché qui irait à l’encontre des intérêts du peuple malien ? », s’est interrogé Castex affirmant qu’il « n’est aujourd’hui plus possible ».

3 réponses

  1. Avatar de Fidel Casro
    Fidel Casro

    Poufff! toujours cette vision infantile et simpliste de la vie.
    C’est qui le petit caporal Goîta pour accepter ses diktats ?

  2. Avatar de Che Guevara
    Che Guevara

    « La France refuse les pressions.. » mais elle peut en faire sur les autres…c’est le comble.

    1. Avatar de Fidel Casro
      Fidel Casro

      Poufff! toujours cette vision infantile et simpliste de la vie.
      C’est qui le petit caporal Goîta pour accepter ses diktats ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité