« Faire tomber Poutine » : un officiel britannique affirme puis se rétracte

[Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP]

De l’annonce par la Russie de la reconnaissance des républiques séparatistes à l’invasion de l’Ukraine, les occidentaux ont imposé de nombreuses sanctions au pays et à ses dirigeants. Le jeudi 24 février, le Premier ministre britannique, Boris Johnson avait annoncé un « paquet de sanctions économiques le plus important et le plus sévère que la Russie n’ait jamais vu », après l’invasion de l’Ukraine. Le Premier ministre avait déclaré au parlement que davantage d’oligarques et toutes les grandes banques russes verraient leurs actifs gelés, avec 100 personnes et entités ciblées.

Cette mesure s’ajoutait à la première tranche prise par le pays et qui impliquait des banques, des entreprises et de particuliers russes. Ce lundi 28 février, alors que des pourparlers sont en cours entre ukrainiens et russes, Boris Johnson a déclaré à son cabinet que le président russe Vladimir Poutine avait commis une « erreur colossale » en envahissant l’Ukraine. « Le Premier ministre a déclaré qu’il devenait de plus en plus clair de jour en jour que Poutine avait commis une erreur colossale en croyant que les canons de ses chars seraient ornés de roses alors qu’au lieu de cela, le peuple ukrainien avait opposé une résistance farouche à la défense de leur patrie », a déclaré le Downing Street.

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Les efforts héroïques de l’armée ukrainienne

D’après le cabinet du Premier ministre, Johnson « a déclaré que les derniers renseignements suggéraient que les avancées de Poutine avaient été entravées par des problèmes logistiques et les efforts héroïques de l’armée ukrainienne qui infligent des pertes importantes aux troupes russes ». Les sanctions introduites contre la Russie ont été conçues pour « faire tomber le régime de Poutine », a déclaré le porte-parole aux journalistes.

La Russie doit être traitée comme un État paria

Cependant, il est revenu sur les propos faisant savoir que « nous ne cherchons rien en termes de changement de régime. Ce dont il est clairement question ici, c’est de la manière dont nous arrêtons la Russie ». « Le point de vue du Premier ministre est que le régime de Poutine, et Poutine, doivent être traités comme un État paria et que les entreprises devraient réfléchir très attentivement si elles continuent à faire quoi que ce soit qui soutienne le régime de Poutine », a ajouté le porte-parole.

Une réponse

  1. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Les petits télégraphiques.des yankees..ont besoin..des cours de géopolitique

    Poutine..est tout..sauf
    .quelqu’ un qui agit..sans réfléchir

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