La crise en Ukraine n’a pas laissé le pape François indifférent. A la fin de son audience générale hebdomadaire du mercredi 23 février, le souverain pontife a déclaré qu’il a le cœur meurtri face à la situation en Ukraine ajoutant qu’il s’inquiétait de la menace à la paix. « J’ai une grande douleur dans le cœur devant l’aggravation de la situation en Ukraine. Malgré les efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios de plus en plus alarmants s’ouvrent. Comme moi, beaucoup de monde ressent angoisse et inquiétude », a déclaré le pape.
Les commentaires du pape interviennent alors que les tensions montent après l’entrée des troupes russes dans deux territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine. L’Union européenne, l’Australie, le Canada, le Japon, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont tous annoncé leur intention d’imposer des sanctions contre la Russie pour ses actions. L’Allemagne a également décidé d’arrêter un projet de gazoduc avec la Russie.
« Un sérieux examen de conscience devant Dieu »
« Je prie toutes les parties impliquées pour qu’elles s’abstiennent de toute action qui pourrait provoquer encore plus de souffrance aux populations, en déstabilisant la cohabitation entre les nations et en discréditant le droit international », a ajouté le pape argentin devant les fidèles réunis. Il a aussi « lancé un appel » à « tous ceux qui ont une responsabilité politique pour qu’ils fassent un sérieux examen de conscience devant Dieu, qui est un Dieu de la paix et non de la guerre » (…) : « Il veut que nous soyons des frères et non des ennemis », a-t-il déclaré.
« L’absurdité diabolique de la violence »
Le pape a déclaré que le mercredi des Cendres de cette année, qui tombe le 2 mars, sera une « journée de jeûne et de prière pour la paix » dans ce pays. Il a également dénoncé « l’absurdité diabolique de la violence ». Le chef de l’Eglise catholique a prié « la reine de la paix » pour qu’elle « préserve le monde de la folie de la guerre ».
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