A l’Assemblée nationale, des députés ont adressé deux questions orales avec débat au gouvernement. L’exécutif est donc invité devant la représentation nationale pour répondre à ces questions à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2022 qui démarre le mois prochain. La première question orale avec débat est posée par les députés Barthélemy Kassa, Rachidi Gbadamassi, Nathanaël Sokpoèkpè, Domitien Nouémou et Sina Bio Gounou. Ils veulent comprendre pourquoi les opérateurs GSM ne couvrent pas l’ensemble du territoire national alors que leurs cahiers de charges l’exigent.
Un dysfonctionnement dans le dispositif sécuritaire de l’armée
En effet, les parlementaires disent avoir remarqué cette défaillance lors de la mission d’information et de sensibilisation effectuée dans certaines localités du Nord du pays où les djihadistes avaient attaqué des positions de l’armée béninoise. Au cours des échanges avec les soldats établis dans la zone, ceux-ci leur ont confié que le manque de couverture de réseaux Gsm dans certaines localités du Nord-Bénin était l’une des difficultés majeures qu’ils rencontraient sur le terrain, surtout dans les villages du Borgou et de l’Alibori, qui sont à la frontière avec le Niger, le Nigéria et le Burkina Faso.
Le problème se poserait aussi dans certaines zones de l’Atacora proches du Burkina Faso et dans les régions des parcs naturels, notamment le parc Pendjari et le parc W. Le fait que ces zones du Nord-Bénin ne soient pas couverts par les réseaux Gsm crée des dysfonctionnements dans le dispositif sécuritaire mis en place par l’armée béninoise pour lutter efficacement contre cette menace djihadiste, estiment les députés signataires de la question orale.
Rachidi Gbadamassi à l’initiative de la seconde question orale avec débat
La seconde question orale avec débat, est une initiative du député Rachidi Gbadamassi. Il n’est pas satisfait de la qualité de la nouvelle route asphaltée quittant le marché Zongo à Parakou pour le carrefour Amawignan. D’après le parlementaire, cette route est inondée suite à une pluie qui s’est abattue sur la métropole du Nord. La situation crée donc des désagréments aux riverains et usagers de cette voie. Le député cherchent à savoir si les études de sols ont été bien menées avant le début des travaux et s’il y a bien des canalisations d’eau qui ont été réalisées.
Le parlementaire aimerait aussi savoir si l’ouvrage a été contrôlé par les experts avant d’être réceptionné et ce que le gouvernement prévoit faire pour régler le problème. Pour lui, ces «désagréments ne sauraient être en phase avec le contexte et les objectifs du Projet asphaltage dont la mise en œuvre a nécessité la mobilisation et le déboursement d’importants fonds ».
Laisser un commentaire