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Pour la paix, Zelensky prêt à des compromis sur le Donbass

(Photo : Sergei Supinsky )

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est montré disposé à mener des discussions sur le Donbass, pour tenter de mettre fin à l’offensive russe lancée par le Kremlin le 24 février 2022. Hier dimanche 27 mars 2022, le chef de l’Etat ukrainien a indiqué qu’il était prêt à faire des compromis avec le gouvernement russe concernant cette région de l’est du pays. L’information a été rendue publique par le média britannique Reuters, qui a ajouté que le numéro un ukrainien a estimé que le fait d’essayer d’obliger les forces russes à quitter son territoire, provoquerait une troisième guerre mondiale.

L’Ukraine est aussi prête à adopter un statut neutre

« Garanties de sécurité et neutralité, statut non-nucléaire de notre État – nous sommes prêts à y aller » a-t-il déclaré. Notons que le chef de l’Etat ukrainien a fait cette déclaration lors d’un entretien en visioconférence avec des journalistes russes indépendants. Au cours de son intervention, Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué que l’Ukraine est aussi prête à adopter un statut neutre, dans le cadre d’un accord de paix. Cependant, il a déclaré que ce dernier pourrait avoir lieu si la Russie accepte de retirer ses troupes d’Ukraine. Lors de cette interview, le président ukrainien a confié que son pays « est prêt à discuter de l’adoption d’un statut neutre dans le cadre d’un accord de paix avec la Russie, mais il devrait être garanti par des tiers et soumis à un référendum ».

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Il avait estimé qu’il était temps de discuter avec Vladimir Poutine

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Volodymyr Zelensky se montre ouvert au dialogue vis-à-vis de la Russie, concernant l’offensive russe. En effet, il y a plus d’une semaine, l’homme avait estimé qu’il était temps de discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine, pour éviter de graves conséquences pour la Russie. Le président Zelensky avait fait cette déclaration dans un message vidéo, dans lequel il avait accusé les forces russes d’avoir provoqué une « catastrophe humanitaire », afin de faire pression sur Kiev pour qu’elle capitule face aux exigences de Vladimir Poutine.

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