La Russie fait face à une pluie de sanctions depuis que la guerre a éclaté en Ukraine. Plusieurs pays occidentaux ont infligé des sanctions à la Russie après l’envoi de soldats sur le territoire ukrainien. Plusieurs médias russes ont été sanctionnés, et des entreprises occidentales ont du jour au lendemain fermées leurs portes comme pour afficher leur soutien à l’Ukraine qui est la seconde entité impliquée dans ce conflit. Si la Russie par la voix du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov avait affirmé qu’elle s’était préparée à l’imposition de sanctions occidentales, le pays dirigé par Poutine pourrait dans les prochains jours contre-attaquer.
Sous le coup de multiples sanctions occidentales, la Russie se prépare à riposter. Dans le camp de Poutine, des propositions de contre-sanctions russes ont commencé à germer et se faire entendre. Dmitri Medvedev, l’ancien ministre puis président de Russie a affirmé que la Russie va saisir les actifs de compagnies étrangères qui se sont installées en Russie et évoqué la possibilité de nationalisation des biens des personnes qui sont originaires «de pays inamicaux» au cours d’un entretien avec journal russe Vzgiad. Des extraits des propos ont été rapportés par Courrier International en français.
«Nous allons saisir les actifs des étrangers et des compagnies étrangères en Russie, en fonction de ce que tel ou tel pays a introduit comme sanctions antirusses. Il est possible que nous nationalisions les biens des ressortissants de pays inamicaux», a déclaré Dmitri Medvedev. Le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a également donné de la voix à travers un communiqué sur son site. Dans un communiqué du parti au pouvoir, le secrétaire général du Conseil de « Russie Unie », Andrei Turchak, a jugé que la nationalisation des entreprises occidentales qui ont quitté la Russie devrait être envisagée par son pays. «C’est une mesure extrême, mais nous ne tolérerons pas les coups de poignard dans le dos», a martelé ce responsable du parti de Poutine qui estime que cette décision est «purement politique».
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