Pour la première fois depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, un décès a été signalé sur le territoire de la Russie. Il s’agit d’un aumônier militaire qui a été tué par des tirs ukrainiens de roquettes « Smertch ». L’incident a eu lieu dans le village frontalier russe de Jouravliovka, proche de la ville ukrainienne de Kharkiv où a lieu de violents combats entre les forces russes et ukrainiennes.
« Le père (Oleg Artiomev) se trouvait hier soir dans le village de Jouravliovka lorsqu’il est tombé sous les tirs de Smertchs ukrainiens, mourant dans l’exercice de ses fonctions », a indiqué le département militaire de l’Église orthodoxe dans un communiqué ce vendredi 25 mars. Situé dans la région russe de Belgorod, Jouravliovka est juste à 2 km de la frontière ukrainienne et à moins de 30 km de Kharkiv. Les 23 et 24 mars, il avait déjà été signalé que des obus ukrainiens étaient tombés sur Jouravliovka et le village voisin de Nekhoteevka.
Entre 7000 et 15000 soldats russes seraient morts
Les obus auraient détruit des maisons et des voitures sans faire de victime. Sur le territoire ukrainien, un responsable de l’Otan a indiqué le 22 mars qu’entre 7000 et 15000 soldats russes seraient morts, blessés ou fait prisonniers en quatre semaines, contre 15 000 en dix années en Afghanistan. Des informations qu’il faudra prendre avec pincette dans cette autre guerre de communication. Du côté de Moscou, le autorités ont reconnu vendredi avoir perdu 1351 soldats depuis le début de l’offensive, tout en accusant les occidentaux de commettre une «erreur» en livrant des armes à Kiev.
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