Poursuivi pour la vente d’une fausse raquette de sa final de Roland Garros 1983, Yannick Noah a été relaxé ce jeudi par le tribunal de Versailles. L’information a en effet été rapportée par l’Agence de presse française ce vendredi. L’avocat du sportif français indique avoir réclamé la prescription de cette affaire vieille de 30 ans. La justice avait fait savoir que l’action est « irrecevable » car « prescrite ».
« Le tribunal a retenu notre argumentation. Cette action, plus de 30 ans après la vente, était évidemment trop tardive. Le reste n’était par ailleurs que fantasme », a confié Me Maître Bourdon à la presse. Le sportif avait été assigné en justice pour une transaction effectuée il y a plusieurs décennies. Selon le plaignant, il avait acheté la raquette de sa final de Roland Garros 1983 à un montant évalué à 12.000 francs soit environ 3.300 euros.
Plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts
Alors qu’il avait voulu remettre l’objet en vente pour faire face aux frais médicaux de son épouse, l’acheteur s’est rendu compte que la raquette n’avait jamais été utilisée par le joueur de tennis. Aussi, a-t-il assigné le sportif en justice. Il lui réclame plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommage et intérêts au titre de préjudice moral subi. Il réclame également un remboursement de l’achat et reproche à Yannick Noah la rédaction d’un faux document par l’ancien champion.
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