Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon a annoncé fin décembre 2021 dans son discours du nouvel an qu’il y aura en 2022 la revalorisation des salaires des travailleurs. Quatre mois après cette annonce du Chef de l’Etat, les Confédérations syndicales sont conviées au Palais de la Marina de Cotonou le mardi 26 avril 2022 pour une séance de travail avec le premier Magistrat du pays. Les discussions vont tourner autour de la revalorisation des salaires et du Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG).
C’est à travers une correspondance que le ministre d’Etat chargé du développement, Abdoulaye Bio Tchané et président de la commission nationale de concertation l’a notifiée aux trois (03) organisations syndicales représentatives. Mais le Secrétaire général de la Confédération Syndicales des Travailleurs du Bénin (CSTB), Kassa Mampo, reçu sur Frissons Radio ce lundi 11 avril 2022, a déclaré qu’il ira à cette rencontre avec d’autres propositions en dehors du menu principal des discussions.
Le Secrétaire de la CSTB ne compte pas aborder uniquement au cours de la rencontre du mardi 26 avril 2022 l’ordre du jour du gouvernement. « La question par exemple du sort des enseignants aspirants qui travaillent neuf mois sur neuf et qui n’ont pas de salaires pendant les vacances » préoccupe énormément Kassa Mampo. Selon lui, «c’est une question urgente que la CSTB va soulever» lors de la séance de travail du gouvernement avec les syndicalistes. Il a fait savoir que «ce n’est pas admissible qu’on recrute un travailleur et qu’on ne lui donne pas de congés ».
Le premier responsable de la Cstb a déclaré que «dans l’administration, on travaille 12 mois et on a un mois de congés » et que «dans l’éducation, on travaille neuf mois et on a 3 mois de congés et les aspirants travaillent neuf mois et on ne leur donne pas de congés c’est-à-dire, on refuse de les payer pendant les congés ». « Bientôt ça va être les vacances » a-t-il affirmé. Il a déclaré que « de quoi vont-ils vivre pendant les vacances ?» Il a terminé ces propos en laissant entendre qu’en revalorisant «aussi les salaires des aspirants, c’est de leur payer 12 mois sur 12 ». Il n’a pas manqué d’exiger que les enseignants aspirants soient renversés dans la fonction publique en tant qu’«agent de l’Etat».
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