Dans un post publié hier jeudi 19 mai 2022, Valentin Djènontin a révélé les salaires des anciens ministres sous le régime Yayi. Pour l’homme qui a été régulièrement nommé ministre au cours du second mandat de l’ex-président de la République, il faut prendre en compte trois éléments dans la rémunération des ministres sous le Président Boni Yayi. Le premier, ce sont les primes d’installation qui n’étaient pas de « 50 ou 100 millions comme je l’entends souvent dire ».
Même « si le Ministre est reconduit plusieurs fois dans le gouvernement«
Pour leur installation, les ministres nouvellement nommés au Gouvernement ont plutôt droit à une prime de « cinq (5) millions de francs Cfa ». Et cette prime est payée une seule fois même « si le Ministre est reconduit plusieurs fois dans le gouvernement suite aux remaniements ministériels » assure Valentin Djènontin. En ce qui concerne le salaire mensuel du ministre, chacun gagnait 1.700.000 Francs Cfa. C’était le salaire de base plus diverses primes et indemnités selon cet ancien membre des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE). Cette rémunération est frappée d’IPTS (Impôts Progressifs sur Traitements et Salaires) d’un peu plus de 500.000 Francs Cfa. En définitive, chaque ministre percevait en net un salaire mensuel de 1.100.000 ou 1.200.000 Francs Cfa selon les charges familiales (nombre d’enfants à charge), informe Valentin Djènontin.
L’assurance maladie
Il dit n’avoir perçu que ce salaire de même que la quasi-totalité de ses collègues. Cependant, l’homme politique avoue ignorer ce que percevaient comme salaires, le Premier Ministre, le Ministre d’Etat et les Ministres vivant à l’extérieur avant leur nomination. Pour ce qui est de l’assurance maladie, il informe que le ministre bénéficiait avec sa famille (épouse et enfants de 21 ans au plus) d’une couverture sanitaire matérialisée par une assurance maladie à la charge de l’Etat. Il rappelle que les salaires politiques ne constituaient pas un secret. « Un Décret définit ces salaires et en tant qu’acte réglementaire, il fait en principe l’objet de publication au Journal officiel de la République ».
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