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Revalorisation des salaires : »Les services techniques n’ont pas aidé « Talon, selon Todjinou

Le  mardi 26 avril 2022, le Président de la République Patrice Talon a rencontré trois Confédérations syndicales les plus représentatives au Palais de la Marina de Cotonou sur la question de la revalorisation des salaires et du Salaire Minimum interprofessionnel Garanti (Smig). Pendant la séance d’échange entre le Gouvernement et les syndicats, le Chef de l’Etat a déclaré que si cela ne tient qu’à lui seul, la revalorisation des salaires sera immédiate mais il a fait remarquer qu’il y a des facteurs à considérer avant de pouvoir honorer ses promesses et qu’on ne peut pas faire des choses dans la précipitation pour se retrouver en difficultés.

Reçu ce dimanche 1er mai 2022 sur la chaîne de la télévision privée E-Télé Bénin, l’ancien Secrétaire général de la Confédération générale des Travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou a fait savoir que si la décision de la revalorisation des salaires n’est pas prise de façon concrète, c’est qu’il y a quelque chose qui n’a pas marché. Pour lui, c’est que les services techniques n’ont pas aidé « le chef de l’Etat à concrétiser sa vision» et que cela est «très dangereux ».      

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L’ancien syndicaliste a affirmé que le Président Patrice Talon «a annoncé en décembre 2021 qu’il va faire en sorte que les ceintures très serrées soient un peu desserrées» et qu’il aura une augmentation des salaires. Dans la foulée, il a mis en place un comité composé des ministres et des techniciens. Pour Pascal  Todjinou, dès que l’autorité suprême a annoncé la chose, «les services techniques doivent se mettre tout de suite en branle» pour faire des propositions concrètes au Président de la République du Bénin.

Pascal Todjinou a déploré que les conseillers du Chef de l’Etat doivent lui dire qu’avant de rencontrer les syndicalistes, il doit attendre d’abord que les services techniques et les partenaires sociaux s’attendent concrètement sur un minimum avant qu’on fasse recours au Premier Magistrat du Pays sur les points de désaccord. Aussi, a-t-il laissé entendre que « la concertation devrait avoir lieu entre le gouvernement et le patronat pour que l‘annonce soit effective» et que « ce n’est plus après avoir rencontré le Chef de l’Etat qu’on ira faire un travail ».  Pour lui, on devrait déjà peaufiner et laisser les gens bavarder avant que le Président Patrice Talon  n’intervienne qu’«en dernier lieu pour voir ce » qu’ils ont fait  et que «là si on sort, c’est du concret ».

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