Depuis l’avènement du Président Patrice Talon au pouvoir en 2016, des réformes ont été faites dans tous les domaines de la santé au Bénin. Cela s’est traduit par le vote de plusieurs lois par l’Assemblée nationale qui touchent le secteur de la santé. Reçu le mardi 31 mai 2022 sur la chaîne de la télévision nationale, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin a déclaré que «lorsqu’on met en place des réformes et qu’on ne veut pas qu’elle dure le temps de votre passage, il faut forcément mettre en place le cadre juridique et institutionnel qu’il faut pour les asseoir ».
C’est ce qui a justifié justement, a-t-il dit, «ce corpus législatif qui a été mis en place pour asseoir profondément les réformes». Il a rappelé que «cinq textes législatifs actuellement » servent au gouvernement «de socle pour l’ensemble des réformes ». En 2020 déjà, le parlement béninois a voté la loi portant protection de la santé des personnes au Bénin. Cette loi a été dans la foulée promulguée par le Président de la République du Bénin, Patrice Talon. La présente loi est vraiment le fondement même de ce que, selon le ministre Benjamin Hounkpatin, le gouvernement est «en train de faire, qui définit tout, qui prend même le volet assurance maladie».
Le deuxième texte de loi qui est d’une importance capitale permet «de réglementer aujourd’hui les activités pharmaceutiques ». En 2022, deux textes majeurs ont été votés. Le ministre de la santé a affirmé que le «premier texte concerne l’hygiène public». Comme tout le monde le sait , les maladies quel que soit ce que les gens disent «ont un socle lié à l’hygiène» et même la crise sanitaire que la population, selon le ministre de la santé, a eu «à traverser, que nous traversons encore actuellement a pour socle fondamental l’hygiène public ».
C’est la raison , selon le ministre Benjamin Hounkpatin, «qui a motivé le vote de cette loi par l’Assemblée pour réglementer un peu plus les questions d’hygiène au niveau des établissements publics ou privés , qu’il soit en milieu scolaire , en milieu sanitaire et autres en régulant la pollution sonore , la gestion des cadavres , les gestions des inhumations». Il a tenu à préciser que le Bénin dispose d’un corpus législatif qui permet de réglementer cet état de chose. Il a révélé qu’il y a sur la table des députés «un texte fondamental qui régit l’exercice en clientèle privée».
Le texte qui régit l’exercice en clientèle privée aujourd’hui, selon le premier responsable de la santé au Bénin, est un texte «qui date de 1997». Ce texte «n’est plus d’actualité parce qu’il y a beaucoup de déviances dans le secteur privé également qu’il faut réglementer ». Il a soutenu qu’ « il y a beaucoup de demandes aujourd’hui qui ne sont pas satisfaites et aujourd’hui avec ce texte de loi» que le gouvernement est «en train de mettre en place», permettra «au secteur privé de s’épanouir, de mieux assurer sa fonction d’accompagnement de l’Etat pour l’offre de services des soins de qualité aux populations ».
Laisser un commentaire