Le professeur Roger Gbégnonvi apprécie les dernières rencontres entre le chef de l’Etat actuel et ses prédécesseurs en l’occurrence Nicéphore Soglo et Boni Yayi. L’invité de la webtv Binews, en fin de semaine dernière, trouve que c’est une initiative qui contribue à apaiser le pays. « Si le peuple voit que les trois se rendent visite, rien que ça, ça apaise » a déclaré l’ancien ministre de l’alphabétisation et des langues nationales. Il trouve par ailleurs que « c’est un spectacle » parce qu’il y a eu des « échanges souterrains… en amont ».
C’est mieux d’être en prison que d’être en exil
« Avant que le président Soglo, n’aille au vernissage (exposition des trésors du Bénin), le président Talon est allé le voir à domicile » rappelle Roger Gbégnonvi. Quand on lui demande s’il faut que des actes allant dans le sens de l’apaisement soient posés après ces rencontres, il répond par l’affirmative. Inutile de rappeler que l’opposition appelle depuis 2019, à la libération de ce qu’elle appelle « les prisonniers politiques » et au retour au pays des « exilés politiques ».
Pour l’ancien ministre, c’est mieux d’être en « prison que d’être en exil » parce que ceux qui sont en prison peuvent bénéficier de la grâce présidentielle s’ils en font la demande. On peut « à l’occasion du 1er août 2022 ou au 31 décembre 2022 faire un geste » suggère Roger Gbégnonvi.
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