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Décès d’une femme enceinte au Sénégal : une nouvelle plainte des parents

Le dossier d’Astou Sokhna, la jeune dame décédée sur la table de l’accouchement à l’hôpital de Louga, au Sénégal revient sur la table des discussions de la justice sénégalaise. Constitués, partie civile, les parents de la victime ont déposé une nouvelle plainte plus sévère contre l’hôpital de Louga et tout le personnel médical impliqué dans cette affaire. Face à cette détermination de la famille de rendre justice à la disparue, le juge d’instruction entre de nouveau en action en relançant le dossier.

Le dossier portant sur le décès des onze bébés survenu à l’hôpital de Tivaouane, passera en second plan ou du moins attendra désormais son tour pour être vidé. Pour la simple raison que le drame de l’hôpital de Louga, soit remonté à la surface. En effet, le 13 mai dernier, le juge d’instruction a pris une ordonnance de consignation suite à une nouvelle plainte de la part des membres de la famille de la défunte. Il s’agit spécialement de l’époux Modou Mboup et de la mère de la défunte Maïmouna Ba.

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Cette nouvelle plainte vise essentiellement des délits beaucoup plus sévères, à la fois contre l’hôpital, mais aussi contre le médecin-gynécologue et les sages-femmes. Le médecin-gynécologue, Diodio Boye est désormais accusé et poursuivit pour « non-assistance à personne en danger » ainsi que pour « faux et usage de faux, relativement à l’établissement de l’acte de décès ». En ce qui concerne les sages-femmes Ndeye Khady Lô et Penda Diack, elles sont également poursuivies sont aussi poursuivies pour « faux et usage de faux, relativement à l’établissement de l’acte de décès ».

L’hôpital de Louga en ce qui le concerne, il est poursuivi en tant que civilement responsable et les nommées Amy Sène, Ndèye Fally Guèye, Ndèye Khady Lô et Penda Diack sont aussi visés par cette plainte pour « homicide involontaire ». Il faut souligner qu’après le drame, les agents mis en cause dans cette affaire avait été condamnées à une peine avec sursis. D’ailleurs, cette plainte des parents de la victime survient seulement quelques semaines après la condamnation avec sursis des agents.

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