Il y a quelques heures, on apprenait que le premier vol de migrants expulsés vers le Rwanda avait été finalement annulé après des procédures initiées par des associations. Une situation qui n’a vraisemblablement pas plus au gouvernement britannique qui n’a pas hésité à faire une nouvelle annonce. La ministre de l’Intérieur, Priti Patel, s’était dite « déçue », mais avait déjà prévenu : « La préparation du prochain vol commence maintenant« . Au départ des dizaines de personnes devaient être transférées au Rwanda. Des contestations en justice ont réduit le nombre à 7.
Désormais, le gouvernement britannique n’exclu pas de quitter le cadre européen des droits de l’homme après la décision de la CEDH. Pour les autorités britanniques, toutes les options sont sur la table y compris le retrait de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Interrogé sur la possibilité pour le gouvernement de se retirer du cadre juridique européen, le porte-parole du Premier ministre a déclaré: « Nous gardons toutes les options sur la table, y compris toute nouvelle réforme juridique qui pourrait être nécessaire… Nous examinerons l’ensemble de la législation et des processus de ce cycle« .
Après l’annonce de la CEDH, plusieurs députés conservateurs ont poussé le Royaume-Uni à se retirer de la CEDH et de la juridiction du tribunal de Strasbourg. La ministre Patel a déclaré que la CEDH « n’a pas statué que la politique ou les réinstallations étaient illégales« . Le gouvernement affirme que son programme rwandais dissuadera les exploitations de migrants par des trafiquants d’êtres humains.
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