Le richissime homme d’affaire français Vincent Bolloré a fait appel de sa mise en examen dans le cadre du dossier relatif à l’attribution de la gestion d’un port au Togo. Il conteste en effet, l’enquête pour corruption dans le cadre de ce dossier. Suite au refus d’une juge d’instruction de lui accorder un statut de témoin assisté, l’homme d’affaire français a saisi la cour. Pour la circonstance, le directeur général du groupe Bolloré s’est associé à la requête dont l’examen est prévu pour le 30 juin prochain.
L’action intervient après la tentative de négociation infructueuse qui a eu lieu avec le parquet financier. En effet, Vincent Bolloré et le directeur de goupe Bolloré avaient essayé de négocier une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Cette possibilité permettait à la partie mise en cause de payer une amende de 375 000 euros. Cette possibilité avait été tout de même rejetée lors de l’audience en 2021 par la juge Isabelle Prévost-Desprez.
Peines « inadaptées » aux faits reprochés
La magistrate estimait que les peines étaient « inadaptées au regard » des faits reprochés aux mis en cause. Rappelons qu’il est reproché au groupe français d’avoir eu recours aux activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry en Guinée via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.
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