Avec la crise en Ukraine, la Russie a été lourdement sanctionnée par les USA et leurs alliés. Dans un premier temps, la Russie semble avoir fait profil bas, histoire de renflouer les caisses avec la rente pétrolière et gazière à prix fort. Les prix ayant sérieusement augmenté ces derniers mois. Puis grâce à ses alliés chinois et indiens, la Russie continue d’écouler son or noir et son gaz, même si c’est à prix cassé. Sanctionnant des états comme les Pays-Bas, la Russie a décidé de passer à la vitesse supérieure avec la France et l’Allemagne. Les deux pays ont vu une baisse drastique de leur livraison de gaz russe. Lire la suite.
« Oui, nous avons une diminution des approvisionnements vers l’Europe (…) dans un avenir très proche, la demande de gaz naturel liquide (GNL) sur le marché Asie Pacifique va croître. (…) les européens ont dit que les contrats à long terme ne sont pas nécessaires, donc ils ne sont pas nécessaires… nous avons rempli nos obligations envers vous » avait déclaré Alexeï Miller, patron de la compagnie Gazprom. Mais il semblerait que la situation soit très compliquée en Allemagne. Si la situation persiste, « Il faudrait fermer certains secteurs industriels (…) Tous les processus d’économie de marché seraient alors suspendus. Pour certains secteurs, ce serait catastrophique. Nous ne parlons pas de deux jours ou de deux semaines, mais d’une longue période. Nous parlons ici de personnes qui seraient au chômage, de régions qui perdraient des complexes industriels entiers » a affirmé le ministre allemand de l’économie Robert Habeck.
Il parle même de risque pour les foyers allemands : »Nous sommes déjà dans une situation où l’Allemagne n’a jamais été. Rien que si les livraisons de gaz russe restent aussi faibles qu’elles le sont actuellement, nous courons à la pénurie de gaz… Ce sera de toute façon juste cet hiver. » a alerté le ministre.
Laisser un commentaire