En mai dernier, le président béninois Patrice Talon a bouclé un an au pouvoir pour le compte de son second mandat. Le chef de l’Etat avait promis qu’il ne briguerait pas la magistrature suprême pour une troisième fois. Le poste de président de la République pourrait donc tenter ses actuels collaborateurs notamment ses ministres. Personne ne se prononce pour l’instant. Récemment, lors d’une interview accordée à RFI et Jeune Afrique, le ministre de l’économie et des finances a été amené à s’exprimer sur la présidentielle de 2026.
« J’occupe une fonction qui demande beaucoup d’énergie »
Les journalistes cherchaient à savoir si le scrutin est « déjà dans un coin de sa tête ». L’argentier national a répondu très clairement « Non ». « Non, ce serait indécent. Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J’occupe une fonction qui demande beaucoup d’énergie » a déclaré Wadagni. L’homme ajoute cependant que des opportunités peuvent s’ouvrir naturellement quand on prend la peine bien faire son travail.
« Je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s’ouvrent naturellement » a laissé entendre le ministre d’Etat. En 2025, ou même un peu plus tôt, le peuple béninois devrait commencer par avoir une idée des prochains prétendants au fauteuil présidentiel.
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