Les membres des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) « doivent s’opposer ensemble aux sanctions unilatérales et renoncer à la confrontation entre les blocs » a déclaré ce jeudi dans son message vidéo au sommet des Brics le président chinois Xi Jinping. « Nous devons renoncer à la mentalité de la guerre froide et à la confrontation entre les blocs, s’opposer ensemble aux sanctions unilatérales et à leur utilisation abusive et […] aller au-delà de petits groupes hégémoniques« , a-t-il indiqué relayé par le ministère chinois des Affaires étrangères relayé par TAss.
Le dirigeant chinois a également appelé les Brics à contribuer au principe de la multipolarité et à la protection du système international basé sur les Nations unies. Le 14e sommet des Brics se tient en visioconférence. À son ordre du jour, il y a le sujet de la contribution au développement mondial, des discussions sur les problèmes économiques mondiaux et les questions du renforcement du rôle des pays en développement. Cette année, la Chine préside les Brics.
Positions des BRICS sur l’Ukraine
La Chine a refusé d’appliquer les sanctions contre la Russie. Avec l’Inde, les deux pays représentent les plus grands partenaires commerciaux actuels de la Russie. L’Afrique du sud quant à elle, a, par la voix de son président Cyril Ramaphosa accusé l’OTAN dans l’escalade actuelle en Ukraine. « La guerre aurait pu être évitée si l’OTAN avait tenu compte des avertissements de ses propres dirigeants et responsables au fil des ans selon lesquels son expansion vers l’est conduirait à une plus grande, et non moins, instabilité dans la région », a déclaré le président sud-africain face aux élus de son pays. Lire la suite
Quant au Brésil, il s’est opposé à toute exclusion de la Russie du G20. Nous avons vu l’émergence d’initiatives dans divers organismes internationaux visant à expulser la Russie de ces entités ou à suspendre sa participation. Le Brésil s’y est clairement opposé (…) conformément à notre position traditionnelle en faveur du multilatéralisme et du droit international » a affirmé le chef de la diplomatie brésilienne, Carlos França
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