Le Bénin a été endeuillé ces derniers mois par des attaques terroristes. Plusieurs militaires ont été tués, de même que des civils. Alors qu’il recevait en janvier dernier, les vœux des forces de défense et de sécurité, le président Patrice Talon a laissé entendre que la République n’abandonnera pas les soldats tombés au combat. Il répondait au chef d’Etat-major général de l’époque le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho qui demandait à l’exécutif l’élaboration d’un projet de loi portant régime de prise en charge et de protection des personnes victimes en missions commandées.
Subventions d’entretien et d’études
Patrice Talon a répondu favorablement à cette demande puisqu’en mai dernier, le conseil des ministres a transmis au parlement pour examen et vote ce projet de loi. Le texte une fois voté va créer un cadre légal adapté pour la protection et la prise en charge des personnes ayant subi des préjudices au cours des missions de maintien de l’ordre, de sauvetage ou de défense de l’intégrité territoriale , mais aussi , lors de missions extérieures exécutées dans le cadre des accords bilatéraux ou multilatéraux. Ce projet de loi contient un mécanisme de paiement d’un capital décès aux ayants droit des victimes et une prise en charge des enfants mineurs jusqu’à leur 21 ans.
Cette prise en charge comporte une assurance médicale gratuite ou prise en charge par l’Etat, un soutien moral, financier et matériel sous forme de subventions d’entretien et d’études selon le journal La Nation qui a rapporté l’information. Outre les soldats des forces armées béninoises, blessés, décédés ou portés disparus lors des missions commandées, les forces de sécurités publiques et assimilées sont aussi concernées. Il s’agit de policiers blessés, décédés, ou portés disparus dans les mêmes types d’opérations ou leurs ayants droit. Des civils blessés, décédés ou disparus impliqués ou associés par les forces armées béninoises auxdites opérations ou leurs ayants droit sont également pris en compte.
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