Le Bénin est confronté depuis quelques années à des attaques terroristes au Nord. Reçu le vendredi 3 juin 2022 sur la chaîne de la télévision nationale, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Séidou a déclaré que «le terrorisme, lorsque c’est lié à la religion», cela «va de la radicalisation». Pour lui, «c’est d’abord la radicalisation, l’extrémisme violent et puis le terrorisme». Il a fait savoir que «la radicalisation, le point de départ, c’est la communication ». «On travaille des gens par la communication pour les amener à voir autrement les choses, pour les amener à agir» a-t-il révélé avant d’ajouter que souvent cela «se fait dans les lieux de culte». C’est pour cela que le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, dit-il, «est de plus en plus regardant par rapport aux prêches».
Le ministre Alassane Séidou a affirmé que «le terrorisme qui est à nos portes ne doit pas créer la panique». Pour lui, «il n’y a pas matière à paniquer » parce que, selon lui, «le gouvernement est conscient de la gravité de la situation», «est en train de prendre toutes les dispositions» et «travaille avec les autres pays». Alassane Séidou a rassuré le peuple béninois que le gouvernement est sûr «de gagner cette bataille-là ».
«Mais ce que nous demandons à la population, c’est sa participation. Nous ne pouvons pas nous vanter de pouvoir gagner tout seul la bataille » a laissé entendre le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique avant de poursuivre que le gouvernement souhaite la participation de la population parce que «c’est une bataille communautaire qui va se jouer au sein des communautés» et que pour réussir, «il faut nécessairement la complicité de la population donc il faut promouvoir la coproduction de la sécurité».
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