Au Bénin, 30 personnes arrêtées l’année dernière, pendant la période électorale ont été libérées. Elles ont ensuite été placées sous contrôle judiciaire par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Cet acte posé par la justice alors que le président français Emmanuel Macron était en visite au Bénin, est salué par Alassane Tigri, le 3ème vice-président du parti Les Démocrates.
« Je l’encourage à faire le bond en avant et d’aller jusqu’au bout »
« On ne peut que dire que le président Talon est dans la bonne direction. Trente libérations, il en reste certainement encore dans les prisons. Je l’encourage à faire le bond en avant et d’aller jusqu’au bout. La meilleure manière d’aller au bout dans cette situation qui grippe la démocratie béninoise, les droits de la personne humaine et l’Etat de droit dans notre pays, c’est d’aller à une amnistie générale » a déclaré Alassane Tigri. Il invite donc Patrice Talon à prendre ses responsabilités parce que tout comme « au moment du ¨Prpb (Parti de la Révolution populaire du Bénin), les proches continueront de crier qu’il n’y a pas d’exilés et de détenus politiques mais la réalité est là. il faudrait la voir en face ».
Talon est resté évasif sur le sujet hier
Il réitère donc ses encouragements au président Talon afin qu’on aille à la prise d’une loi d’amnistie qui « permet aux détenus de sortir et aux exilés de rentrer » pour que, dans la concorde nationale on puisse continuer à « construire le Bénin, notre patrie commune ». Rappelons qu’hier, Patrice Talon a dit devant Emmanuel Macron que l’amnistie ou la grâce présidentielle était possible pour que les personnes condamnées retrouvent leur liberté. Mais il n’a pas clairement dit s’il prendrait cette décision. Ça peut arriver en mon temps ou après moi, a fait savoir le locataire du palais de la Marina.
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