La démission de Joseph Djogbénou de la tête de la Cour constitutionnelle continue de faire jaser. Dans une récente interview accordée quotidien Fraternité, Iréné Agossa, a livré sa lecture de l’acte posé par l’ex dirigeant de la haute juridiction. Il a ensuite parlé de sa désignation à la tête de l’Union progressiste. Un poste qui pourrait l’amener au parlement selon le président du parti Restaurer la Confiance (RLC).
Il n’a pas démissionné pour être un simple député
« Oui, le Président Djogbénou a démissionné de la Cour constitutionnelle et il ne peut pas être un simple membre de l’UP, là nous avons eu raison, notre analyse tient, puisqu’il est devenu directement président de l’UP. De la même manière, je ne crois pas qu’il a démissionné de la Cour pour être simplement député au parlement. En tenant compte du contexte politique, nous nous projetons qu’il peut être le candidat au perchoir » a déclaré Iréné Agossa. Ce serait tout à fait normal poursuit l’ancien Dg de la Sonacop. Il pense que l’opposition doit également se lancer dans ce combat pour le perchoir parce qu’il ne s’agira pas seulement de retourner au parlement en 2023.
» Le combat de 2023 est celui du perchoir «
« Nous avons préconisé que les partis de l’opposition et apparentés, doivent solutionner le problème de leadership et ceci dans l’immédiat parce que le combat de 2023 est celui du perchoir…car notre mission en qualité de force de l’opposition est de changer l’ordre des choses sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan sécuritaire, sur le plan diplomatique » a-t-il déclaré. Mener ce combat pour le perchoir en 2023, exige de l’opposition de prendre conscience de l’immédiateté de certaines décisions à prendre et des actions à mener, notamment, décider d’une stratégie commune ; désigner le probable candidat au perchoir soit par consensus ou par des primaires.
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