Guerre en Ukraine : destruction de centaines de sites culturels

La guerre qui sévit actuellement en Ukraine a causé de nombreux dommages collatéraux dans l’univers culturel. D’après les spécialistes de l’Unesco, plus de 150 sites culturels du pays ont été en partie ou en totalité ravagés en Ukraine, et ceci, depuis que l’attaque des Russes a commencé le 24 février 2022. Voici quelques détails sur le sujet.

Des dégâts patrimoniaux non négligeables

Depuis que l’armée russe a démarré ses attaques en Ukraine le 24 février 2022, près de 150 sites culturels du pays ont subi des destructions totales ou partielles. Cela a été déclaré par l’Unesco, dans un rapport établi par certains de ses experts. Après les contrôles réalisés par les équipes de l’Unesco, une trentaine d’édifices historiques, une quinzaine de monuments, pas moins de 70 constructions religieuses, une douzaine de musées, sept bibliothèques et près d’une vingtaine de centres culturels sont concernés par ce massacre architectural.

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Parmi les sites remarquables, l’Unesco a entre autres mentionné l’opéra national de Kharkiv qui a été grandement touché par les bombes, ainsi que le musée Ivankiv de Kiev qui a été entièrement dévasté, sans oublier la laure des Grottes de Kiev et la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev. Toutes les semaines, l’Unesco actualise la liste des sites culturels saccagés en Ukraine.

La directrice générale de l’Unesco exhorte les troupes à stopper ces dévastations de sites culturels de l’Ukraine. Elle a complètement raison, vu que le patrimoine culturel ne devrait en aucun cas être pris pour cible dans une guerre. Une guerre qui fait des ravages même sur la toile avec les pro et les anti-russes. Sur des sites Internet les profils pour ou contre la guerre foisonnent. Même sur des sites de jeux en ligne, comme BetFirst. Bref, les dégâts collatéraux devraient prendre fin.

Des dommages particulièrement constatés dans la partie est de l’Ukraine

En principe, les sites détruits devraient se situer dans les zones où les troupes russes ont effectué une attaque directe. D’après l’Unesco. Plus de 75 % des sites dévastés sont localisés à Donetsk, région dans laquelle les batailles sont très importantes. Dans cette partie du pays, plus d’une quarantaine de sites sont en ruine totale ou en partie.

Cinq sites sont implantés au sein de la région de Tcherniguiv, au nord du pays. Cinq autres se trouvent dans la région de Kiev et un peu moins d’une vingtaine de sites sont installés à Kharkiv, une ville ciblée par les attaques de bombes des armées russes.

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Quelques mesures de protection légales pour préserver les sites

Afin d’éviter de voir encore des sites détruits, les autorités de l’Ukraine et l’Unesco ont décidé de marquer les sites culturels du pays d’un symbole emblématique, représenté par un bouclier bleu. Cet emblème signifie que le site bénéficie de la protection de la Convention de La Haye de 1954 et du protocole des conventions de Genève. Les conventions de Genève n’autorisent pas l’usage des monuments historiques pour soutenir des efforts militaires ou pour s’en servir en guise d’objet de représailles. Quant à la Convention de La Haye, elle interdit les attaques à l’encontre de biens culturels, à moins d’être dans une situation de nécessité militaire impérieuse.

Ainsi, si un des sites portant le symbole est ravagé, cela équivaut à une violation du droit international. Les auteurs peuvent alors être poursuivis pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale. Dans tous les cas, si aucune solution n’est trouvée pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, l’Unesco a une petite arme en main afin de préserver les biens culturels. Elle entreprend un levé de fonds afin de soutenir le monde culturel de l’Ukraine. Tous les États membres de l’Unesco sont conviés à prendre part à ce fonds de soutien. Malheureusement, jusqu’ici, les escadrons russes continuent leur bombardement violent dans plusieurs parties du pays. Aucun programme de réhabilitation n’a hélas pas encore été mis en œuvre.

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