Nord Stream: comment la Russie fait trembler l’Europe

La Crise énergétique continue de secouer l’Europe dans ce contexte de conflit entre la Russie et l’Ukraine. En effet, Moscou a prétexté d’une maintenance pour fermer les vannes de Nord Stream 1. Il s’agit  plus gros gazoduc alimentant l’Europe de l’Ouest. Déjà, les pays européens sont préparés à tout. Cette fermeture peut être temporaire comme elle peut être définitive en ce contexte de conflit international.

Berlin s’attend au pire

En Allemagne, l’information a été fortement relayée par la presse qui suit cette actualité de très près. « Poutine va nous fermer le robinet de gaz… mais le rouvrira-t-il un jour ? », s’est s’était interrogé au cours du week-end, Bild, le quotidien le plus lu en Allemagne. Toujours au cours du week-end, le vice-chancelier allemand, Robert Habeck, sur la radio publique s’est prononcé sur le sujet.

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« Nous sommes confrontés à une situation inédite, tout est possible », avait-il déclaré avant d’ajouter : « Il est possible que le gaz coule à nouveau, même en quantité supérieure à avant. Il est possible que plus rien ne vienne et nous devons nous préparer comme toujours au pire ». Notons que dans ce contexte, le ton est monté entre l’Ukraine et l’Allemagne au sujet de la turbine destinée au gazoduc russe Nord Stream en maintenance au Canada. Alors que l’Allemagne demandait un retour, l’Ukraine s’y était opposée.

Le brouille en l’Allemagne et l’Ukraine

«Nous demandons au Canada de ne pas remettre la turbine de Gazprom à l’Allemagne, mais à l’Ukraine», laisse-t-il lire sur Facebook,  Serguiï Makogon, patron de l’opérateur de transport de gaz OGTSU. «L’Ukraine peut transporter la totalité du volume de Nord Stream, tandis qu’il existe encore le gazoduc inactif Yamal qui passe par la Pologne. Nous ne devons pas nous soumettre au chantage du Kremlin », a-t-il justifié.

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