Depuis plusieurs mois des médias occidentaux avaient évoqué une mauvaise santé du président russe Vladimir Poutine. Un haut gradé britannique vient de démentir cette information. Dans une interview accordée à la BBC, le vendredi 15 juillet et publiée ce dimanche 17 juillet 2022, le chef d’État-major des armées britanniques, l’amiral Tony Radakin a rejeté ces rumeurs ainsi que celles suggérant la possibilité que le chef du Kremlin puisse être assassiné. « Je pense que certains commentaires sur le fait qu’il (Poutine) ne soit pas en bonne santé ou qu’il finisse par se faire assassiner, et bien je pense que se sont des vœux pieux » a-t-il déclaré.
« Un régime relativement stable en Russie »
Pour prouver ses dires, l’amiral a rappelé que le numéro russe dirige son pays, tout en parvenant à empêcher toute opposition. « En tant que professionnels militaires, nous voyons un régime relativement stable en Russie, le président Poutine a été en mesure d’étouffer toute opposition (…) et personne au sommet n’a la motivation de le défier » a-t-il ajouté. Pour rappel, les rumeurs sur l’état de santé de Vladimir Poutine ont davantage émergé après le lancement de l’offensive russe en Ukraine.
Une bataille contre le cancer
La presse américaine avait même parlé d’une piste sérieuse, en évoquant une bataille menée par le dirigeant contre le cancer. Selon les informations autrefois publiées par le média New York Post, si le chef de l’Etat russe était obligé de s’écarter du pouvoir à cause de sa santé, il transférerait tous ses pouvoirs temporairement à Nikolai Patrushev. Ce dernier âgé de 70 ans, est le secrétaire du Conseil de sécurité russe et est considéré comme un important allié du président. D’après le Moscow Times, tout comme Vladimir Poutine, Nikolai Patrushev était un agent du renseignement du KGB puis du FSB.
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