Malgré la situation sécuritaire au Nord du Bénin et au Togo, Amnesty International tient au respect des droits de l’homme. Dans un communiqué, elle invite d’ailleurs, les deux pays à y veiller parce que selon ses informations, il y a des « arrestations, des détentions arbitraires et de violations des droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression » dans le cadre de la lutte contre les groupes armés au Bénin et au Togo.
« Libéré près de deux semaines plus tard sans avoir été inculpé »
« Des personnes ont été arrêtées et placées en détention de façon arbitraire dans ces deux pays » selon l’organisation de défense des droits de l’homme. Au Bénin par exemple, elle informe que le 19 mars 2022, dans le « Nord-Est, un homme de 70 ans a été arrêté par la police dans la ville de Tanguiéta, dans le département de l’Atacora qui borde le Burkina Faso. II a été libéré près de deux semaines plus tard sans avoir été inculpé ». Deux journalistes auraient également « été arrêtés non loin du parc national de la Pendjari alors qu’ils enquêtaient sur l’organisation African Parks » selon Amnesty International.
Elles « doivent mettre un terme à cette situation »
« Soupçonnés d’espionnage, ils ont été arrêtés et détenus pendant quatre jours en dehors de tout cadre légal » dénonce l’Ong. Selon la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre de l’organisation Samira Daoud, « ces violations des droits humains risquent de devenir systématiques et de s’aggraver, comme c’est le cas dans des pays voisins qui combattent les mêmes groupes armées depuis plusieurs années. Les autorités béninoises et togolaises, doivent maintenant mettre un terme à cette situation », invite-t-elle.
Laisser un commentaire