Le président français Emmanuel Macron est cité dans les résultats de l’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publié dimanche sur la société américaine Uber. Les faits se seraient produits alors que Macron était encore ministre des Finances. On retient des résultats de cette enquête que, l’actuel patron de l’Élysée a favorisé l’installation de la société en assouplissant les conditions.
Des documents qui démontrent la collaboration
Des documents et des courriers montrent comment la collaboration entre les responsables de l’entreprise et le président français Emmanuel Macron a permis de favoriser la société américaine Uber. Ces faveurs sont intervenues dans un contexte où l’entreprise était très controversée et faisaient l’objet de poursuite dans des affaires judiciaires, des allégations de harcèlement sexuel et des scandales de violation de données. On retient que plusieurs rencontres ont eu lieu entre les responsables de l’entreprise et Emmanuel Macron. Ce dernier a d’ailleurs accepté de travailler avec l’entreprise pour réécrire les lois françaises régissant ses autres services.
«Uber fournira les grandes lignes d’un cadre réglementaire pour le covoiturage. Nous connecterons nos équipes respectives pour commencer à travailler sur une proposition réalisable qui pourrait devenir le cadre formel en France », indique notamment un courrier envoyé par le responsable de l’entreprise à Emmanuel Macron. Les résultats de l’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publiés dimanche révèlent également la relation d’Uber avec l’un des plus hauts responsables européens, la vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes.
Uber accusé de contourner les organismes de contrôle
Notons que, le travail des journalistes a permis de savoir « comment Uber a fait irruption sur les marchés mondiaux, comment l’entreprise a utilisé des méthodes évasives pour contrecarrer les organismes de réglementation et d’application de la loi dans dans six pays au moins, et comment Uber a déployé des lobbyistes pour courtiser des dirigeants mondiaux de premier plan afin d’influencer la législation et éviter de payer des impôts ».
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