Depuis quelques années, la Corée du nord a accentué ses essais de missiles mais aussi les tests nucléaires. Une situation qui irrite les occidentaux qui restent cependant impuissants face à ces tests. La Corée du sud ne veut quant à elle pas rester inactive. Le président de la Corée du sud Yoon Suk-yeol a affirmé qu’il proposerait un grand plan d’aides à Pyongyang en échange d’une dénucléarisation. Pour lui, cette dénucléarisation est nécessaire pour une paix durable.
Pour le président Suk-Yeol, le plan« améliorera considérablement par étapes l’économie de la Corée du Nord et le niveau de vie de sa population, si le Nord cesse de développer son programme nucléaire et s’engage dans un processus authentique et substantiel de dénucléarisation« . Les tensions entre le nord et le sud de la Corée se sont intensifiées à la prise du pouvoir de Kim Jong-Un. Il a véritablement poursuivi les programmes de développement de l’arme nucléaire et des missiles de son armée.
Récemment, Pyongyang a accusé Seoul d’être derrière les cas de Covid-19 détectés en Corée du Nord. Mais les chances de succès de l’inittiative de la Corée du Sud sont faibles. Pyongyang a refusé de renoncer à son programme nucléaire malgré les pressions des occidentaux en général et des USA en particulier. Pour le régime nord-coréen, le programme nucléaire est plus que vital. D’après le représentant de Pyongyang, c’est donc pour se défendre et défendre ses intérêts que le pays a fait ce choix. Le dirigeant nord-coréen avait même évoqué le sujet une fois, affirmant que si la Libye avait eu l’arme nucléaire, Kadhafi serait toujours vivant. « Il parle souvent de Kadhafi et de Saddam Hussein. Il répète : voyez ce qui arrive à ceux qui renoncent à la bombe atomique» confie un journaliste à un quotidien asiatique
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