La République Islamique d’Iran pourrait récupérer le marché pétrolier de la Russie en Europe si les négociations sur le nucléaire iranien aboutissaient. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une publication faite par businessinsider. A en croire les informations rapportées par le média américain Bloomberg pour sa part il y a quelques semaines, Téhéran compte bien livrer une belle concurrence avec son allié la Russie sur les marchés pétroliers internationaux. Ces deux pays qui sont sous le coup de sanctions sur le plan international sont bien obligés de livrer le pétrole à bas pris aux pays tels que la Chine et l’Inde.
Le retour de l’Iran ferait baisser le prix
Toujours selon le média américain, dans un contexte de tension international, le pétrole russe pourrait être interdit en Europe d’ici la fin de l’année. Les participants aux négociations avec l’Iran seraient tout de même en train de s’accorder sur le fait que le pétrole iranien remplace celui de la Russie. « Un accord déclencherait le retour de volumes importants de brut iranien sur le marché, ce qui serait un facteur baissier pour les prix », a déclaré la semaine dernière Henry Rome, directeur adjoint de la recherche d’Eurasia Group et analyste iranien sur la plateforme médiatique GZERO de la société.
Les négociations se poursuivent
De son côté, l’Iran aurait tout de même déjà augmenté sa production. Selon le PDG de la compagnie pétrolière nationale iranienne, Mohsen Khojasteh-Mehr, l’Iran devrait augmenter sa capacité de production de 6% à 4 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année iranienne en mars 2023. Notons que de l’autre côté, les négociations dans le cadre de l’Accord sur le Nucléaire Iranien vont bon train. « Si nos propositions sont acceptées, nous sommes prêts à conclure [les discussions] et annoncer l’accord lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères », a déclaré il y a quelques jours le ministre Hossein Amir-Abdollahian.
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