En Iran, le Corps des gardiens de la révolution est en deuil. Un de ses généraux a été tué dimanche dernier, alors qu’il effectuait une mission en Syrie. « Le général Abolfazl Alijani, membre des forces terrestres des Gardiens qui était en mission en Syrie en tant que conseiller militaire est tombé en martyr dimanche » pouvait-on lire ce mardi matin sur le site internet de la télévision d’Etat du pays. Le Corps des Gardiens de la révolution est une organisation paramilitaire de la République islamique d’Iran dépendant directement du Guide de la révolution.
« Un défenseur du sanctuaire »
Le média qui a annoncé le décès d’Abolfazl Alijani n’a pas donné de détails sur les circonstances de sa mort. Il est utile de dire qu’il n’est pas le premier membre des Gardiens de la Révolution à trouver la mort en Syrie. Les cérémonies funéraires organisées dans la capitale iranienne au début de ce mois d’août en témoigne. En effet, cinq personnes faisant partie de ce corps ont été ainsi honorés après la découverte de leurs corps, identifiés grâce aux tests ADN. Ils avaient été tués en Syrie depuis plusieurs années.
L’Iran, la Russie et la Turquie sont les trois pays majeurs qui interviennent en Syrie. Les deux premiers soutiennent le régime de Bachar al-Assad. Téhéran, reconnait, qu’il envoie dans le pays des conseillers militaires. Le Général Abolfazl Alijani était l’un d’eux. C’était un « défenseur du sanctuaire » comme l’Iran aime désigner ceux qui agissent pour son compte dans les pays comme l’Irak et la Syrie.
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