Dans un communiqué en date du 05 septembre 2022, le ministre du cadre de vie dénonce la manipulation de l’opinion publique par certains citoyens. En effet, selon José Didier Tonato, ces personnes font croire que le gouvernement « aurait oublié de reloger environ (200) ménages dans le cadre de l’opération de libération du quartier Xwlacodji ». L’autorité informe l’opinion publique que « toutes les constructions physiques établies par une photographie aérienne le 28 juillet 2021 et recensées sans exception, ont été relogées sur un site aménagé à Djeffa par le gouvernement « . Il ajoute que tous les ménages concernées par cette opération ont reçu l’accompagnement financier prévu par le gouvernement, depuis le 10 juin 2022.
« Il ne s’agit donc pas de personnes oubliées lors de l’opération de relogement »
Par ailleurs, le ministre du cadre de vie, fait savoir que les squatters de l’école primaire et publique de Xwlacodji ont déjà été pris en compte. Il s’agit selon le communiqué de 76 personnes toutes rattachées à 35 maisons recensées par les autorités locales le 04 juillet 2022. Elles ont bénéficié des mesures d’accompagnement du gouvernement (parcelle et indemnisation). « Il ne s’agit donc pas de personnes oubliées lors de l’opération de relogement » soutient le ministre du cadre de vie.
Cessez de « répandre des allégations mensongères »
Il dément également les informations faisant état de décès dans leurs rangs. « L’exemple de dame Abla Tomgnan qu’ils donnent suffit à prouver leur mauvaise foi puisque l’intéressée donnée pour morte vit sur le site de Djeffa, précisément sur la parcelle attribuée à son père Tomgnan Codjo« indique le communiqué du ministre. Tonato invite ces personnes que son ministère accuse de manipuler l’opinion, à cesser « de répandre des allégations mensongères dont elles pourraient être appelées à répondre ».
L’autorité dit avoir pris le temps de vérifier les allégations de ces personnes et il se trouve que des maisons appartenant à certains d’entre eux étaient impliquées dans l’ opération de démolition effectuée en 2012, et l’opération de destruction des ghettos effectuée en 2019. D’autres maisons ont aussi été emportées par l’érosion côtière. il ne s’agit donc pas « d’habitations en place au moment de l’opération conduite par le gouvernement en 2021-2022 avec l’accompagnement social au profit des personnes affectées » assure le ministre du cadre de vie.
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