Le ministre d’Etat, président de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, Abdoulaye Bio Tchané a convoqué les responsables des centrales syndicales à la deuxième session ordinaire de concertation qui se tiendra le jeudi 8 septembre prochain. Une invitation que ces dernières notamment la COSI-Bénin et la CSA-Bénin jugent incorrecte du point de vue des sujets à l’ordre du jour et exigent des amendements. Pas une deuxième session sans vider la première.
Telle est la réponse des centrales syndicales précisément la COSI-Bénin et la CSA-Bénin suite à l’invitation du président de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané à la tenue de la deuxième session ordinaire. Par un courrier écrit, ces responsables syndicaux ont manifesté leur mécontentement et ont apporté des amendements. Ils se sont basés sur l’objet et l’ordre du jour de la lettre à eux adressée par le ministre Abdoulaye Bio Tchané pour manifester leur état d’âme. Pour eux, c’est une erreur qu’a commis le président de la commission en les conviant à une deuxième session ordinaire alors que les sujets de la première, celle du 26 avril 2022, n’ont pas tous été vidés.
A cet effet, les secrétaires généraux de ces deux centrales syndicales, Anselme Amoussou de la CSA-Bénin et Noël Chadaré de la COSI-Bénin, ont exigé au ministre Bio Tchané de reformuler l’objet de la lettre. Selon eux, l’objet doit porter la mention poursuite de la première session ordinaire de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives. Aussi, sont-ils revenus sur les sujets qui doivent faire l’ordre du jour qui se résument en neuf (09) points. Il s’agit de la revalorisation des salaires et du SMIG ; la hiérarchisation des salaires ; les diligences relatives à l’accord conclu sur le SMIG ; la parution des actes administratif, la situation des AME ; la mise en œuvre des mesures annoncées contre la cherté de la vie ; le point de l’apurement des dettes salariales ; les diligences effectuées dans le cadre de la rentrée scolaire et universitaire 2022-2023 et enfin les questions diverses.
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