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COTONOU : le nocturne et les Laudes

Etoile rouge

Pour Simon, Laurent, Alain et les autres, J’ai, sous l’amicale pression de quelques amies et amis, passé la soirée de ce samedi dans ce lieu que je découvrais pour la première fois appelé « Majestic »(Cadjèhoun). Rien à voir avec nos clubs d’antan, tels le Safari ou La Rive Gauche. Imaginez plutôt quelque chose comme 3 fois le Zénith de nos folles années, un orchestre, une piste de danse de taille plutôt boîte de nuit. Mais avec une ambiance comme seuls savent le faire les fêtardes et fêtards bien de chez nous.

Mais surtout cette longue séquence de cantiques populaires dansés par toute une salle. « Toutes religions confondues« , oserait-on dire, quand on sait que toute cette foule ne saurait exclusivement avoir le Christ comme compagnon de foi. Ils l’ont chanté et rechanté Jésus, beaucoup peut-être pour compenser la messe du dimanche qu’ils ont sûrement déjà zappée en pensée et par action . L’ambiance est redevenue moins pieuse avec d’autres rythmes de chez nous.

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Tout comme furent les fins de soirée animée par le Black Santiago où officiait le désormais célébrissime Daniel Sagbohan. Plus l’époque change, plus c’est pareil. Et signe du temps qui ne change pas, ces engueulades et autres conversations entre gens de bonne compagnie ou entre couples un rien éméchés. Ce matin (il était 3h), une dame et le monsieur qui la tenait (pourtant) par le bras finissaient leurs propos sur ces notes :

Et tu veux le mariage, avec le caractère que tu as !
Et alors? répond la dame.
Pas avant 2050, si tu continues comme tu le fais, lança le monsieur.
A les voir de près, ils paraissaient encore jeunes. J’ai pensé avec un pincement au cœur que j’aurais, déjà bien longtemps avant, pris congé de la belle terre béninoise en ces temps-là.

Florentin CODO

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