Le ballet des dirigeants européens sur le continent africain dans un contexte de crise énergétique se poursuit. En effet, alors que l’Europe est face à des difficultés d’approvisionnement de gaz en Russie, l’Afrique apparaît comme l’une des roues de secours. Ainsi, à Dakar, la question relative à l’énergie était au cœur des échanges lors de la visite du président polonais. Ce pays de l’Europe s’est déjà positionné sur la liste des potentiels acheteurs du gaz qui sera produit par le Sénégal fin 2023.
Le gaz au cœur de la visite
« Nous avons touché au sujet de l’exploitation de ces gisements et des possibilités de coopération au niveau des investissements, au niveau de la coopération universitaire et au niveau des livraisons de gaz en Pologne. », a notamment déclaré le président polonais Andrzej Duda. Rappelons qu’avant l’étape du Sénégal, le dirigeant polonais était au Nigéria et en Côte d’Ivoire. La question du gaz était aussi l’un des sujets évoqués par Emmanuel Macron lors de sa visite en Algérie. Dans le cadre d’un accord conclu en juin dernier, la partie française et celle algérienne ont poursuivi des pourparlers.
La France et l’Italie charment l’Algérie
L’accord de vente et d’achat a étendu le partenariat entre les deux entreprises en matière de gaz naturel liquéfié. L’entente devait se matérialiser par l’augmentation de la part de l’entreprise algérienne dans le portefeuille d’approvisionnement d’Engie. Au mois de juillet, c’est l’Italie qui s’était tournée vers l’Algérie pour augmenter sa fourniture de gaz. Les discussions ont été finalisées au cours d’une visite du premier ministre Mario Draghi à Alger. Cette année, l’Algérie a livré à Rome 13,9 milliards de mètres cubes de gaz, dépassant de 113 % les volumes initialement prévus.
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